Le Hockey Club du pays du Mont-Blanc est le résultat de la fusion entre les clubs des Boucs de Megève (champion de France 1984) et du Sporting Hockey Club Saint Gervais (champion de France 1969, 1974, 1975, 1983, 1985 et 1986).
Il est créé une première fois en 1987 afin de pourvoir rivaliser avec les grandes villes françaises dont les clubs commencent à contester la suprématie des Alpes.
1986-1987 : LE 1ER TITRE
Pour lutter contre les clubs des grandes villes et en particulier contre le décollage des Français Volants, ce sont les deux derniers champions de France, Saint-Gervais et Megève, qui fusionnent pour créer le « HC Mont-Blanc », avec Bernard Goy comme premier président.
Avec deux effectifs dans lesquels piocher, il y a de quoi constituer une invincible armada. Déjà dominateur la saison précédente, Saint-Gervais reçoit en plus l’apport de stars megévanes comme le gardien Patrick Foliot, le défenseur Michel Baumann et l’attaquant NHLer Paulin Bordeleau, et ne se prive même pas d’engager de nouvelles recrues canadiennes, André Coté et Bruce Horvath.
Sans surprise les Aigles du Mont-Blanc écrase comme prévu le championnat en remportant tous ses matches dans le premier aller-retour et en battant tous les records d’invincibilité. Ce n’est qu’à la trente-troisième journée que les Aigles du capitaine André Péloffy perdent finalement un match.
Bilan : Champion de France
1987-1988 : LE SECOND TITRE
À l’image de la saison précédente, l’équipe du Mont-Blanc réalise à nouveau un parcours exceptionnel. Après une première année de domination, l’équipe se renforce encore, avec notamment le retour de la légende locale (Philippe Bozon). L’équipe va imposer son style et sa puissance tout au long de l’année et remporter 15 matchs sur 18 en saison régulière.
Les play-offs ne seront qu’une formalité. Après être monté en puissance tout au long de l’année, le Mont-Blanc réalise un parcours parfait et s’impose en finale contre Briançon. Les Aigles du Mont-Blanc remporte alors un 2ème titre en 2 ans d’existence.
Pierre Pousse est quant à lui récompensé du « Trophée Albert Hassler », récompensant le meilleur joueur de la saison. L’équipe remporte également le « Trophée Marcel Claret » récompensant l’équipe la plus fair-play.
Bilan : Champion de France
1988-1989 : LA CHUTE
La fusion au pied du Mont-Blanc se révèle non viable, après avoir consommé trois présidents en trois ans et avoir vite lassé le public haut-savoyard, orphelin des derbys d’antan et peu enclin à se passionner pour cette équipe sans racines.
Après avoir joué la saison avec des jeunes et après avoir laissé partir les Franco-Canadiens. L’endettement reste cependant important et les deux municipalités de Megève et Saint-Gervais décident d’arrêter les frais. Pour les deux clubs qui jouaient au très haut niveau avant la fusion et se battaient pour le titre de championnes de France, il faut presque repartir de zéro. Saint-Gervais repart en Nationale 1B et Megève en division 2.
Bilan : 8 ème
2002-2003 : LE RETOUR DU MONT-BLANC
La coordination des clubs de Saint-Gervais et Megève ne s’est pas faite sans peine, de même qu’une ligne politique commune entre les deux villes semble ardue à tracer. Sur la glace aussi la saison est difficile, malgré une certaine irrégularité, le club termine finalement troisième de la division 1 et montre qu’il faudra tout de même compter avec Mont-Blanc l’an prochain.
Bilan : 3 ème
2003-2004 : LA SAISON DE LA TOURMENTE
Après une saison pleine de tourmente et de scandale lié à la fusion et les guerres de clochers avec l’ennemi chamoniard . Le Mont-Blanc renommé « Entente Saint-Gervais -Megève », termine à nouveau 3ème du championnat et rate l’occasion d’accéder aux barrages après une défaite lors du dernier match de la saison face au surprenant voisin de Morzine.
Bilan : 3 ème
2004-2005 : CHAMPION DE DIVISION 1
Pour cette 2ème saison et à la surprise générale, Mont-Blanc termine champion, un succès bâti sur une impressionnante régularitée. Pourtant, la saison n’a pas toujours été une partie de plaisir. Les deux défaites à domicile contre Caen et Strasbourg au début de la poule finale n’ont pas engendré de crise ni de panique.
Le Mont-Blanc montre sa capacité à réagir au pied du mur et à répondre présent dans les grands rendez-vous. Solide en défense, s’appuyant sur un très bon Arnaud Goetz dans les cages, le Mont-Blanc fait parler son expérience, symbolisée par les anciens Carry et Fleutot, qui ne doivent pas faire oublier la qualité des jeunes comme Bastien Sangiorgio.
Le pari est gagné pour l’entraîneur-joueur Stéphane Barin, qui a très souvent ouvert la voie et montré le chemin sur la glace. Orchestrateur au premier chef de l’accession en Ligue Magnus, l’ancien international a surprend tout le monde à l’issue de la saison en annonçant qu’il quitte le club.
Bilan : Champion de France – Promu en Ligue Magnus
2005-2006 : UN RETOUR CONVAINCANT
Pour son retour dans l’élite du hockey hexagonal, le Mont-Blanc connait un départ poussif. Rien d’anormal pour un promu. L’Avalanche a simplement besoin d’un minimum de temps pour trouver le bon rythme et ajuster son effectif. Après quelques journées pour se mettre en jambes, donc, l’alliance Saint-Gervais/Megève est devenue une équipe accrocheuse et difficilement jouable. Certains gros ont d’ailleurs failli en faire les frais, à l’image de Grenoble, battu 3-0 à Pôle Sud, ou d’Amiens, difficilement vainqueur en mort subite sur sa glace picarde.
Champion de D1 en 2005, le Mont-Blanc boucle logiquement cette saison de Magnus en tête des promus. Les joueurs du nouveau coach Ari Salo se qualifient même sans souci majeur pour les playoffs où ils sortent au tour préliminaire Villard-de-Lans, malgré le mini-scandale des penaltys. Plutôt que de rentrer dans l’enfer des procédures de réclamation, le promu choisi de calmer le jeu et laisse la glace parler. Le Mont-Blanc gagne les deux rencontres suivantes et prive l’Isère d’un nouveau derby.
Il s’en est même fallu de peu que l’Avalanche s’occupe de régler pour de bon le cas des équipes iséroises. Certes, Grenoble a sorti le club de Haute-Savoie en trois manches, mais les coéquipiers de l’infatigable Christian Pouget ne sont jamais laissés faire. En défense, outre Pouget, Peter Hrehorcak a réalisé une belle saison. Devant, Sébastien Subit s’est glissé dans le groupe tricolore retenu par Dave Henderson pour les Mondiaux amiénois.
Bilan : 10 ème – Défaite en 1/4 de finale face à Grenoble
2006-2007 : LA CONFIRMATION
Malgré un début de saison difficile ou la légion finlandaise n’a pas vraiment convaincu au pied du Mont-Blanc, et où les leaders de l’équipe sont à chercher aux deux extrémités… de la pyramide des âges. Christian Pouget a montre au hockey français qu’il a encore de beaux restes à quarante ans, et pendant qu’il apporte son expérience à des jeunes qui insufflent leur envie.
Le défenseur offensif parfois aligné en attaque Yohann Auvitu est la révélation de la saison, avec un lancer déjà redoutable. Il a ainsi fait ses débuts en équipe de France à 17 ans au tournoi du Mont-Blanc, lorsqu’il a été appelé en remplacement. Mais c’est un peu plus tôt, en revenant du Mondial 20 ans, que Yohann Auvitu et son collègue Quentin Guineberteau ont connu leur meilleure période. Ils ont alors marqué des buts très importants dans une série de trois victoires synonymes de maintien pour le club.
Cette dernière semaine de l’année 2006 a clairement a été le sommet de la saison du Mont-Blanc. En effet à la suite des décisions de la fédération de reporter le tournoi international en février pour supprimer la trêve de Noël en championnat. La Ligue Magnus a battu ses records d’affluence pendant ces journées inédites placées pendant les fêtes de fin d’année, moment idéal pour capter les touristes dans les stations de montagne. Le succès sportif s’est joint au succès économique durant ce Noël 2006. On ne pouvait rêver meilleur moment pour revenir dans la patinoire de Megève, une des plus grandes de France, réouverte après deux ans de travaux.
Bilan : 9 ème – Défaite en 1/8 de finale face à Villard de Lans
2007-2008 : UNE SAISON À REBONDISSEMENTS
Le Mont-Blanc commence cette saison 2007-2008 difficilement. En effet, le club manque de chance avec ses hockeyeurs finlandais. La saison du défenseur Markus Laine, qui avait été recommandé par Tamminen et avait pris des responsabilités offensives croissantes, s’était terminée prématurément par une entorse. Celle de l’attaquant Tuomas Tikkanen avait pris fin encore plus tôt, lorsqu’il s’est fait diagnostiquer une maladie de Crohn, une affection intestinale chronique qui l’a contraint à arrêter. Or, il était prévu comme l’organisateur du jeu du puissance, et son absence démunissait un front offensif toujours limité.
Le Mont-Blanc compensera alors tout au long de la saison par la solidarité d’un groupe qui a gardé chaque match serré contre Grenoble en quart de finale. Les deux recrues venues de l’Isère, Johan Morant et surtout Nicolas Antonoff, ont contribué à cette bonne saison. Leurs mises en échec ont apporté une dimension physique nouvelle à une équipe jusqu’alors un peu tendre. Quant au vénérable Christian Pouget, il n’a toujours pas l’intention de s’arrêter là et continue d’impressionner le hockey français.
Bilan : 11 ème – Défaite en 1/4 de finale face à Grenoble
2008-2009 : LE DÉCLIN
La saison 2008-2009 est très compliqué. En effet le Mont-Blanc passe la majorité de la saison en queue de peloton et parait incapable d’exploiter un potentiel que l’on pressentait pourtant par moments.
La longue absence de Sébastien Subit, blessé aux cervicales, a entamé un potentiel offensif déjà limité. À un moment, le joker Tuomas Mikkonen qui pouvait être le joueur-clé de l’équipe, n’ést pas en mesure de faire la différence à lui seul. Les renforts finlandais sont l’ensemble inconstants, et le gardien Radek Lukes l’a été plus encore. Cela a profité au jeune gardien Guillaume Richard qui lui a pris la place de titulaire et qui est le seul « vainqueur » de ce championnat. Christian Pouget aurait espéré une meilleure saison finale à sa fabuleuse carrière, mais l’essentiel avait été assuré avec le maintien.
La fin de saison se termine difficilement et Le HC Mont-Blanc pouvait encore croire à ce pour quoi il avait été créé selon beaucoup, la fusion aboutie entre les trois clubs de la vallée. Chamonix n’y faisait plus obstacle et était prêt à rejoindre Saint-Gervais et Megève. Compte tenu des passés et des passifs respectifs, ce mariage « de raison » posait des questions, et les sceptiques prédisaient qu’il cèderait tôt ou tard à des intérêts divergents. Ce fut pire que ça : les querelles de clocher ont fait avorter le projet avant même sa naissance !
Si l’Entente fonctionnait, c’était grâce à son président Ludovic Ducerf et son vice-président Jean-Luc Gaydon qui avaient rassemblé l’immense majorité des partenaires privés. Les deux hommes finissent la saison dégoûtés et présentent leurs démissions à la fin de la saison. Ayant perdu la plupart de ses joueurs, entraîneurs et peut-être sponsors, le Mont-Blanc s’attendait à une rentrée compliquée.
Bilan : 13 ème – Vainqueur des play-down face à Neuilly sur Marne
2009-2010 : UN MAINTIEN SANS EFFUSION
Tout ce qui ne tue pas rend plus fort, écrivit Friedrich Nietzsche. Alors, cette saison, l’Avalanche devrait être indestructible. Inébranlable. Sauvée de justesse d’une relégation en Division 1, presque noyée dans le naufrage du grand Mont-Blanc, remuée par une inter-saison agitée, l’entente Saint-Gervais/Megève a failli rendre les armes. Avant de se relever, lancée dans une cinquième saison de Ligue Magnus.
En fait, la galère des Haut-Savoyards commence dès la reprise 2008. Très vite, Ari Salo doit composer avec les blessures de joueurs cadres au point que l’entraîneur finlandais n’a jamais pu aligner un groupe au complet, et des renforts offensifs pas au niveau attendu. Treizième de la saison régulière, le Mont-Blanc sauve sa peau en dominant Neuilly-sur-Marne en barrage de maintien (3 victoires à 1). Maigre bilan pour une formation quart-de-finaliste du championnat précédent… « On affichait d’autres ambitions, explique le manager sportif Marc Djelloul. On espérait une place dans le top 8 et un bon parcours en play-offs. Tout ça pour finir péniblement avec 13 points. Ça restera comme une grande déception. »
Pas de fusion, donc. Et un président, désabusé, qui démissionne. Résultat, si Chamonix relance son inter-saison en quelques jours, l’Avalanche, elle, patine sec. Quand d’autres bouclent leurs effectifs, en plein mois de mai, l’Entente s’interroge et hésite à repartir pour une nouvelle Ligue Magnus. « Ludovic Ducerf avait annoncé qu’il quitterait la présidence si l’association avec les Chamois échouait, rappelle Marc Djelloul. Et c’est vrai qu’après son départ, le club s’est retrouvé dans un certain flou. La nouvelle équipe a mis un peu de temps à s’installer. On a perdu quelques joueurs qui ont préféré accepter des offres fermes d’autres clubs. On ne les blâmera pas pour ça. »
Patrick Sanyas et Stéphane Hurvoy élus à la tête du Mont-Blanc, l’Avalanche décide de ne pas abandonner le haut-niveau, quitte à saborder sa réserve. Et à entamer un nouveau cycle avec les départs simultanés de Christian Pouget et Ari Salo. L’ancien international était, depuis son arrivée, le métronome du groupe. Un leader naturel, un guide, plusieurs fois meilleur pointeur tout en étant aligné en défense. « Grâce à son charisme, Christian était notre fer de lance, assure Marc Djelloul. Quant à Ari, il a monté le club en quatre ans. Ils ont, tous les deux, marqué notre histoire.
Bilan : 14 ème – Vainqueur des play-down face à Neuilly sur Marne
2010-2011 : LA CHUTE
Peine perdue. Privés de l’encadrement des vétérans retraités, les jeunes peinaient à prendre place dans les patins de leurs aînés. Le seul qui franchissait véritablement un palier supplémentaire, Romain Orset, était arrêté dans son élan par une blessure.
Le club se repose donc sur les étrangers bon marché, dont la provenance n’inspire pas toujours confiance. Cela ne suffira cependant pas à combler les lacunes de la défense. À cinq journées de la fin, alors que la présence du Mont-Blanc en barrage de relégation ne faisait plus guère de doute, les dirigeants tentaient le tout pour le tout en retirant la responsabilité de l’équipe senior à Christopher Lepers pour la confier à Christian Pouget, rentré dans la région depuis sa mise à la porte peu élégante à Rouen. Le charisme de l’ancien international a permis de ressouder l’équipe et de la préparer à l’objectif du maintien. Un barrage cependant perdu, mais avec Christian Pouget, le Mont-Blanc s’est trouvé une référence autour de laquelle elle peut reconstruire.
Bilan : 14 ème – Releguation en Division 1 face à Caen
2011-2012 : UNE ANNÉE COMPLIQUÉE
Que va pouvoir nous proposer cette saison Christian Pouget et sa jeune garde après la relégation de Ligue Magnus ? Cette question était sur toutes les lèvres à la fin de l’été. Fidèle aux valeurs du club, mais aussi bloqué par un contexte économique délicat, le Brésilien a monté une équipe avec quelques anciens pour encadrer de nombreux jeunes joueurs. Le tout était renforcé par seulement trois étrangers. Devant la cage, Adrien Morin et Luc Saccomano se sont partagé la tâche tout au long de la saison, avec un léger avantage pour le premier nommé.
Le début de saison de l’Avalanche était digne d’un relégué qui ne souhaitait pas s’attarder en Division 1. L’Entente comptait seulement deux défaites après deux mois de compétition et avait accroché à son tableau quelques équipes de haut de tableau. Mais la machine s’est enrayée de manière assez brutale et les sept rencontres suivantes ont été perdues. Le départ en fin d’année 2011 de Tuomas Tikkanen ne faisait pas non plus les affaires du coach Pouget. Après avoir quitté le club en 2007, après trois matches pour raisons médicales, le voici qui quitte le club après quatorze matches, d’un commun accord avec le club.
À l’image de Dunkerque, l’Entente a tremblé jusqu’au bout. Une double relégation aurait été catastrophique pour un des principaux clubs formateurs de l’hexagone. La délivrance est finalement arrivée après une ultime victoire à Montpellier. La révélation de l’année au pied du Mont-Blanc se nomme Jérémy Arès. Pour sa deuxième saison chez les adultes, il a pu exprimer son talent plus aisément qu’en Ligue Magnus. Deuxième buteur de l’équipe avec quatorze unités, il a largement dominé tous les joueurs U20 de la D1. Ceci lui vaudra une deuxième chance en Ligue Magnus puisqu’il rejoindra Chamonix la saison prochaine, tout comme le défenseur Riku Silvennoinen qui prendra le même court chemin.
Bilan : 12 ème
2012-2013 :
La saison 2012-2013 fut très stressante pour le club qui va lutter toute l’année pour son maintien. La saison démarre très mal pour les joueurs de Christian Pouget, en effet, ils doivent attendre la 5 ème journée et une victoire à l’arrachée contre Courbevoie pour marquer leurs premiers points. Jusqu’à décembre le Mont-Blanc est à la dérive, à tel point que la direction nomme au début du mois Alain Boisson, entraineur des U22 comme entraineur principal.
Ce changement d’entraîneur est bénéfique pour le club. En effet, le Mont-Bmanc va remonter la pente durant cette 2ème partie de saison. À la faveur de son duo de canadien de (Maxime Charette & Anthony Brockman), l’équipe retrouve de l’allant et de l’envie. Les jeunes prennent leurs marques dans cette division 1 et bénéficie de la confiance de leur coach.
Boisson étant également l’entraîneur des U22 du HC74, l’équipe possède beaucoup plus de repères sur la glace et va arriver à se sauver de manière in extremis.
Bilan : 11 ème
2013-2014 :
La saison 2013-2014 commence avec la confirmation de Alain Boisson comme entraineur. En effet, arrivé à la tête de l’entente dans le rôle de pompier de service en fin de saison, la direction a décidé de renouveler sa confiance à l’entraineur après une fin de saison encourageante.
Fidèle à sa réputation de club formateur, l’effectif du Mont-Blanc pour la nouvelle saison est pratiquement composé de joueur ayant moins de 23 ans issues de la formation HC74. Le club enregistre l’arrivée de Richard Aimonetto, franchement débarqué de chamonix après un divorce difficile, il vient apporter toute son expérience à un groupe en manque de leader. Le groupe reçoit également le renfort de Tom Charton qui prendra place dans la cage du Mont-Blanc.
L’intersaison est agilement marque par le changement de nom du club qui devient « les Yétis Hockey Club Mont-Blanc ».
Pour sa 1ère saison pleine à la tête du Mont-Blanc, Alain Boisson s’est épargné les frayeurs de la saison précédente, assurant assez rapidement son maintien mais n’a pu pour autant accrocher les play-offs. La saison n’a cependant pas été de tout repos pour le Mont-Blanc. En effet, le club a été confronté à des problèmes administratifs qui ont occupé la tête des joueurs tout au long de l’année, et qui n’ont certainement pas été favorables à l’obtention de meilleurs résultats. Le Mont-Blanc termine 10ème soit une place de mieux que la saison précédente.
Bilan : 10 ème
2014-2015 :
Le Mont-Blanc attaque la saison avec un groupe délesté de nombreux cadres. Le capitaine Romain Orset à prit sa retraite et les satisfactions étrangères des dernières saison ont quitté le club.
Malgré cette intersaison difficile, les hommes de Alain Boisson vont réaliser une saison exemplaire. À la lutte pour les playoffs toute l’année, les Yétis font finalement échoué aux portes des ces deniers. Le résultat reste cependant globalement positif lorsqu’on met en corrélation le budget du club, les joueurs et son classement.
Pour conclure, la saison du Mont-Blanc reste satisfaisante pour sa 4ème année en division 1. Dans un championnat où le niveau est de plus en plus élevé et la quantité d’étranger également, le club aura eu le mérite de se maintenir grâce à la force de sa formation et d’un recrutement intelligent. (Draper et Mcintosh finissant meilleurs pointeurs du club)
Bilan : 9 ème
2015-2016 :
La saison commence avec l’annonce du départ de Alain Boisson. Après 3 ans comme entraineur des Yétis et 3 maintiens, le club nomme Patrick Alotto comme coach de l’équipe de D1. Malheureusement, après un désaccord avec le club de hockey mineur, son employeur, Patrick Alotto ne peut pas être libéré.
Le club a donc cherché une solution interne et s’est donc rabattu sur Richard Aimonetto. Seul joueur de l’équipe à avoir un diplôme, il est devenu une évidence pour la direction de l’époque.
Malgré l’arrivée de joueurs expérimentés comme Yoann Chauvière ou Arthur Cocar, la saison des Yétis est un véritable chemin de croix. L’attelage joueur-entraineur ne prend pas, les joueurs étrangers ne sont pas au niveau et le Mont-Blanc va vivre une des pires saisons de son histoire. Au bord du gouffre financièrement, sportivement et politiquement, le club se retrouve relégué en division 2 pour la première fois de son histoire après une défaite à Nantes. Un véritable coup de massue pour le hockey Haut-Savoyard et pour la formation HC74.
Bilan : 13 ème – Relégation en division 2
2016-2017 :
Après une relégation en D2, le Mont-Blanc a connu une intersaison difficile. Changement de Coach, de Président, d’organisation et un nouveau départ pour un club bien malade et à la limite de la rupture.
Après un début de saison amorcé sur un rythme tronqué, le HC Mont-Blanc ne cesse de monter en puissance pour terminer sa saison régulière à égalité de points avec les Vipers de Montpellier en tête de la relevée Poule Sud de Division 2, parmi laquelle se trouvent des formations telles qu’Annecy, Montpellier, Chambéry, Villard de Lans, Limoges ou Marseille. Le départ fut difficile, mais au soir d’un match très réussi à Chambéry et un succès 6-0, l’équipe s’est mise à croire en son avenir. Elle terminera finalement 1ère ex-æquo, puis éliminera en play-off Marseille, puis Cergy jusqu’à une finale extrêmement disputée face à Annecy dont les Yétis n’ont pu sortir vainqueur, malgré de très belles intentions.
Sur le plan du groupe, le bilan est extrêmement positif et a permis l’éclosion de jeunes talents issus de la formation comme le portier Lucas Mugnier, devenu titulaire indiscutable, les défenseurs Jérémie Penz et Clément Mermoux ou les jeunes Adel Koudri et Kévin Tassery, très performants lors de leurs sorties avec les Yétis.
De belles individualités attendues se sont aussi affichées avec le chandail vert et rouge à l’image du sniper Mikulas Bicha tout juste arrivé d’Amnéville, de son compatriote Petr Preucil, de l’expérimenté et reconnu Richard Aimonetto ou de l’ex-lyonnais Julien Lebey. Sur le plan de l’expérience, l’attaquant Etienne Croz et le capitaine Raphael Ranzoni ont également joué leur rôle d’homme de vestiaire à temps plein. En défense, l’expérience des frères Cocar ou de Yoann Chauvière et l’apport important de Théo Lanvers en fin de saison, auront bien servi le contingent et permis à de beaux espoirs d’éclore.
Si Landry Macrez semblait avoir les faveurs de son entraineur lors de son arrivée à Saint-Gervais/Megève, ce dernier a été suppléé de belle manière par Raphael Sanyas. Mais un tournant intervient dans la saison du club. Macrez, puis Sanyas sont indisponibles pour l’entraineur, qui fait alors appel à son gardien U20, Lucas Mugnier, 17 ans. Ce dernier glane alors sa place de titulaire et dispute les 8 derniers matchs de championnat, ainsi que des rencontres de quart et de demi-finales de Play-Offs avec les Yétis. Convoqués avec l’Equipe de France U18 pour disputer le mondial disputé à Bled avec ses coéquipiers Jérémie Penz, Clément Mermoux et Adel Koudri, le portier se sera imposé au fil de la saison comme un élément essentiel du dispositif, plébiscité par ses coéquipiers et son staff malgré son très jeune âge et un bilan très flatteur de 11 victoires sur 12 départs en saison.
Qu’on se le dise, si le Mont-Blanc a retrouvé une belle organisation et de la rigueur après une année difficile la saison passée, c’est en grande très partie grâce au très grand professionnalisme à l’investissement et à l’implication sans faille de son entraîneur Julien Guimard. Arrivé cet été dans un club touché et désorganisé par sa descente en D2, le stratège passé par Rouen, Mulhouse et Dijon a insufflé un nouvel élan et permis au club de se reconstruire de manière fulgurante, le propulsant dès la saison suivante dans la Division 1 qu’il avait quitté un an auparavant.
La fin de saison a tenu son lot d’émotions. Fin de carrière pour deux joueurs. Petr Preucil (34 ans) et Etienne Croz (38 ans) ont décidé de raccrocher les patins au terme de la finale face à Annecy. Le superbe hommage réservé au recordman de matchs et de nombre de points a d’ailleurs été un des moments forts de la fin de saison.
Après 301 matchs disputés et 205 points inscrits, la légende du HC Mont-Blanc Etienne Croz a décidé de tirer sa révérence. Ovationné par tout le public, le joueur de 38 ans aura connu. Du titre de Champion de France de D1 en 2005 à la Ligue Magnus, en passant par deux relégations et plusieurs années au deuxième échelon, avant la D2, qu’il quittera cette saison avec une remontée actée et une belle finale en guise de jubilé.
En conclusion, extraordinaire saison pour le club du Mont-Blanc, qui a retrouvé son allant et fait honneur à la réputation et à la riche histoire de l’Entente dans le hockey français. Le bilan est plus que positif et le résultat et le contenu bien supérieurs aux attentes et aux objectifs fixés en début de saison. Véritable satisfaction supplémentaire en play-off, le public, massé en nombre durant les dernières réceptions, prouve que le hockey a encore de beaux jours devant lui à Saint-Gervais/Megève, et que le public répondra présent si cet élan et cette dynamique de résultats se poursuit à l’avenir.
Bilan : 2 ème de la poule B – Défaite en finale de division 2 – Promotion en Division 1
2017-2018 :
Le HC Mont-Blanc a connu une saison exceptionnelle pour son retour en Division 1. Le promu et Vice-Champion de France de D2 a retrouvé la joie des séries éliminatoires, une première depuis 10 ans pour la formation du Mont-Blanc. En saison régulière, le chemin vers le maintien s’est montré long et éprouvant. La faute notamment à un championnat plus resserré que jamais. Avec 36 points, 12 victoires pour 14 défaites au compteur et des succès de prestige face à des formations du haut de tableau telles que Tours, Briançon ou Brest, les Yétis se sont d’une part assuré le maintien officiel, mais se également taillés une place au soleil.
Du côté des joueurs haut-savoyards, notons l’implication du groupe dans sa globalité. Une formation jeune et talentueuse, encadrée par des joueurs d’expérience et la présence de 4 joueurs imports qui auront apporté une vraie plus-value au groupe.
Dans les buts, qui représentaient LE pari jeunesse en début d’exercice, les jeunes Lucas Mugnier et Raphael Sanyas se sont partagé la garde du filet avec réussite, affichant des parties de haut-niveau. Ils ont été une réelle source de satisfaction, attirant les regards de certains de leurs adversaires sur leurs performances.
En défense, l’expérience et les bonnes saisons de joueurs tels que Yoann Chauvière, les frères Cocar ou Arnaud Lazzaroni ont permis à de jeunes joueurs de trouver leur place dans l’alignement D1 pour leur première saison à ce niveau de la compétition, à l’image des bonnes saisons de la paire prometteuse Jérémie Penz – Clément Mermoux, ou l’intégration de joueurs de cœur tels Greg Dufour ou Maxime Bataillé.
En attaque, les satisfactions ont été nombreuses. Tout d’abord, l’arrivée du polyvalent et exemplaire finlandais Ville Vepsalainen a apporté un tout autre visage à la formation du HCMB. Joueur exemplaire et essentiel, il sera même promu capitaine en fin de saison et récompensera une saison pleine avec les Yétis.Toujours à l’offensive, l’inoxydable Richard Aimonetto, 45 ans, ne cesse d’impressionner, auteur de 22 unités cette saison. L’expérience du cadre français, Julien Lebey, 30 ans, a également apporté aux siens. Il aura cette saison inscrit 16 points en 19 rencontres jouées, débloqué des situations difficiles à l’image d’un derby remporté à Annecy, et contribué à la belle tenue de sa formation.
Enfin, avec 39 points au compteur cette saison, le sniper Mikulas Bicha a de nouveau éclaboussé le championnat de son talent 9ème pointeur de la saison régulière et 3ème buteur du championnat pour sa première saison de D1.
Le Hockey Club du Mont-Blanc, la saison tout juste terminée, a d’ores et déjà renouvelé sa confiance à son entraineur Julien Guimard, en poste depuis deux saisons. Le technicien a une nouvelle fois répondu aux attentes, dans son style habituel de travailleur infatigable, donnant une nouvelle dimension à la formation depuis son arrivée il y a deux saisons. Auteur d’un titre de Vice-Champion de France D2 la saison passée et d’une belle 8ème place synonyme de play-offs cette année avec les Yétis, il a également à son actif successif une ½ finale et une finale cette saison sous les couleurs du HC74 U20. Un bilan plus que satisfaisant qui a conforté l’équipe dirigeante montagnarde dans le choix de poursuivre sa collaboration avec le stratège rouennais.
En conclusion, un bilan plus que positif et une saison qui aura conquis les amoureux et supporters d’un club emblématique du hockey français. Des victoires importantes, un maintien essentiel et des émotions partagés au sein d’un groupe qui vit bien et qui prend le soin de mettre sa solidarité au service d’un collectif de qualité.
Bilan : 8 ème – Défaite en 1/4 de finale face à Anglet
2018-2019 :
La saison 2018-2019 reprend sur les bases de la précédente, l’effectif est sensiblement le même, et le club compte des jeunes qui progressent d’année en année. Le groupe voit lui l’arrivés d’anciens joueurs de la région comme Clément Colombin ou Victor Goy qui viendra suppléer Lucas Mugnier parti à Chamonix.
Si tout porte à croire que le Mont-Blanc devait évoluer dans la confiance, c’est exactement le contraire qui va se produire pour les Yétis. Le début de saison est en effet très difficile pour les hommes de Guimard. Les joueurs font preuves d’inconstances, pour preuve une série de 5 victoires consécutives au cours de la saison, suivi d’une série de défaite frustrante avec notamment une défaite aux Jokers de Cergy-Pontoise sur le score de 11 à 0.
Si la saison est frustrante, elle aura se mettre en avant la force de caractère d’un groupe qui s’est retrouvé à lutte pour son maintien jusqu’au bout de la saison. Engagé dans des playdown qui semblait presque voué à l’échec, la troupe de Julien Guimard enchaine 7 victoires consécutives en fin de saison pour permettre aux Yétis de se maintenir en division 1 et de saluer les fins de carrière de Clément Colombin et du capitaine Raphaël Ranzoni.
Pour conclure, après une saison régulière compliquée avec des hauts et des bas, les joueurs ont puisé au plus profond d’eux-même, pour permettre au club de réaliser un parcours presque parfait en play down. Un collectif exceptionnel, accompagné d’une ambiance de folie aura permis au hockey de continuer à vibrer dans notre vallée.
Bilan : 11 ème – Vainqueur des play-down
2019-2020 :
La saison 2019-2020 marque un tournant pour le HC Mont-Blanc. De nombreux joueurs historique ont quitté le club, le club récupère dans le même temps des recrues confirmés de la division 1 (Joanette et McSween) et enregistre également le retour de jeunes talents issus de la région (Joly et Devouassoux)
La pré-saison est excellente et le début de championnat également. Malgré des différents dans l’équipe qui entraîne le départ de 2 joueurs majeurs, l’équipe évolue à un très haut niveau. Elle va côtoyer le top 6 du championnat durant toute la saison au plus grand bonheur de ses supporters. Malgré des polémiques liées aux décisions de la fédération, le club va faire face aux difficultés et tirer partie chaque situation pour en ressortir grandit. L’équipe finit le championnat à la 3 ème place avant d’être rétrogradé à la 6ème après décisions fédérales. Ceci ne changera rien car le Mont-Blanc affrontera Brest (3ème) au 1er tour des playoffs.
La suite est pour l’histoire, 15 ans après et dans des circonstances incroyables, les Yétis retrouveront les joies des demi-finales de la division 1. Une saison extraordinaire qui a dû malheureusement se terminer prématurément alors que nos Yétis étaient sur une série de 8 victoires consécutives. Le hockey français s’arrête en effet à la suite de la pandémie de COVID-19 et le championnat ne reprendra pas.
Cette arrêt brutal marque également la fin d’un cycle chez les Yétis avec le départ de plusieurs joueurs important et celui de son entraineur « Julien Guimard ». Entraineur des Yétis depuis 4 saisons, Julien Guimard décide de rejoindre une autre écurie de division 1 lui permettant d’avoir plus d’ambitions. Avec 105 matchs officiels, le coach Guimard restera comme l’entraineur le plus capé du Mont-Blanc et celui disposant du meilleur pourcentage de victoire.
Bilan : 6 ème – Arrêt de la saison en demi-finale (Covid-19)
2020-2021 :
Pour la saison 2020-2021, le président Rudy Goy accorde sa confiance à Eric Sarliève fraichement débarqué de Clermont. Avec ce choix le club compte continuer de progresser afin de s’inscrire durablement dans la première partie de tableau de la D1, tout en gardant les mêmes convictions que son ancien entraineur. La saison commence positivement pour les Yétis avec 2 victoires face à Clermont en championnat et en Coupe de France. Après une défaite en Coupe de France face à Grenoble, le championnat est arrêté pour plusieurs mois à la suite du contexte sanitaire. Durant cette trêve, l’entraîneur Éric Sarliève remet sa démission et est remplacé par un duo intérimaire Charles Lamblin et Christian Pouget.
La saison reprend le 30 janvier après plusieurs mois d’interruption avec une nouvelle formule. En effet, la division 1 est divisée en 2 poules géographique de 7 équipes. Mont-Blanc se retrouve alors dans la poule Sud-Est avec Strasbourg, Marseille, Épinal, Montpellier, Chambéry et Clermont.
Tout au long de la saison, les Yétis vont alterner entre le chaud et le froid. Ils vont en effet se montrer incapables de gagner à l’extérieur et tout en étant presque invincible à domicile. Malgré des résultats en dents de scie, le Mont-Blanc va s’installer à la 3ème place de la poule et rater de peu le final-four organisé à Paris pour déterminer le champion de Division 1. Le bilan de la saison est frustrant alors que l’équipe pouvait viser mieux, mais les circonstances, les départs de joueurs, les blessures en ont décidé autrement.
Malgré une saison étrange, le club a profité de la saison pour à nouveau développer ses jeunes, Jessy Dugat a émerger dans les cages, profitant de l’absence de Victor Goy blessé. D’autres jeunes comme Bataille, Chatellard ou Muratov ont su élever leur niveau de jeu tout au long de la saison, prouvant ainsi au club qu’il faut compter sur eux pour les prochaines saisons.
Une saison prochaine qui démarrera avec le retour de Julien Guimard qui évoluera en binôme avec Charles Lamblin.
Bilan : 3 ème de la poule B – 5ème au rang national
2021-2022 :
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.